lundi 6 juillet 2009

Paris - 3

Dans ma rue, celle qui m’emmène au métro tout les matins, il y a un détail étrange.

Accrochez vous.

Il y a… des flics en boite. Oui, en boite. Ils sont la, on ne sait pas ce qu’ils surveillent vraiment. Ce n’est pas le même à l’allez et au retour, heureusement pour eux. Le flic en boite ne fait rien qu’attendre. Je me demande de quelle terrible bêtise ce travail est la sanction, et surtout à quel chef suprême ils obéissent pour accepter d’être enfermes dans une boite en PVC.
Je les plains particulièrement quand je vois passer des camions de police pleins à craquer, sirène hurlante sur le toit, n’ayant foi d’aucun code de la route, faisant la course entre eux comme des poulains au printemps. Je sais qu’alors mes flics en boite soupirent, baissent la tête tristement en rêvant pouvoir un jour être invités à leur première course poursuite.

Maintenant, je sais qu'à la question "qu'est ce que tu veux faire comme métier quand tu sera grande ?" je peux rajouter à la liste des métiers que je ne veux pas faire (boucher, mineur, contrôleur de bus, prof de math) le métier "flic en boite".

4 commentaires:

  1. Ta divine compassion s'étend même jusqu'aux flics?

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  2. Seb les appelle les "nuggets"... Sans commentaire.

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  3. Ou les poules en pot, comme dirait Henri...

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  4. Tiens ! Un article sur les flics en boîte : http://www.rue89.com/2009/07/14/gardes-statiques-ne-les-appelez-plus-plantes-vertes

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