jeudi 16 juillet 2009

Paris - 6 -

Ahhh..

Je regarde un film, tranquillement, dans l'appart ou je suis. Seule. Il se met à pleuvoir, fort, mais je ne réagit pas tout de suite. Je commence à avoir l'habitude de cette drôle de ville ou le temps change en permanence. Tout à coup, je n'entend plus mon film. Les murs tremblent, des choses tombent des étagères. Et là, panique.

Je cours d'une pièce à l'autre pour fermer les fenêtres. Je me fait gifler par d'énormes grêlons, au moins de la taille de pièce d'1 euro. Je m'appuie de tout mon poids sur les fenêtres pour pouvoir les fermer, le vent est plus lourd que moi et c'est dur.
Mais le bruit continue et je me rend compte que la tempête à rouvert certaines d'entre elles, que je n'avais pas verrouillée à fond... Les rideaux volent, j'entends les gens crier dans la rue. J'ai les pieds trempés, le sol est couvert de ces glaçons qui iraient parfaitement dans le pastis de Pierrot.

C'est effrayant, j'ai l'impression d'être dans un bateau en naufrage.

Puis, les fenetres fermées, je m'autorise à rouvrir les yeux. En bas, des gens courent dans tous les sens, un rideau blanc s'abat sur la ville et l'eau ruisselle sur le sol.

Je n'ai plus qu'à sécher l'appart et à fumer une bonne grosse clope. Petit à petit, la chute de grèle s'apaise. Un peu plus tard, le bruit des canons à grèle. Je ne savais pas que ça existait dans les villes.

Mais enfin, pourquoi personne ne m'a averti des dangers des tempêtes parisiennes alors que je sais tout des pick pockets ?




Mais après la tempête... Le calme du petit matin.

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